En collaboration avec le partenaire de coopération, l'Association suisse des transports routiers ASTAG, DEAR Foundation-Solidarité Suisse a développé un programme de formation afin de permettre aux…
Quand en aurons-nous assez du pétrole ?
Le pétrole est une matière première épuisable. Cela signifie qu'un jour, on ne trouvera plus de sources. De plus, la mobilité s'électrifie. Les besoins devraient donc diminuer, tout comme les quantités extraites - mais quand ?
Chaque fois que l'on s'est interrogé sur le volume maximal de production de pétrole, différents moments ont été cités pour un pic (peak). En effet, différents facteurs font qu'une prévision correcte n'est en fait pas possible. Il s'agit notamment des nouvelles technologies (comme la fracturation), des nouveaux gisements, de l'augmentation des gisements existants, de la rentabilité et de bien d'autres facteurs (pour en savoir plus, voir ADAC).
Le volume de production n'est toutefois pas synonyme de besoin. Dans la société actuelle, le pétrole est nécessaire dans différents domaines, par exemple comme source d'énergie (production d'électricité, mobilité, systèmes de chauffage), comme matière première de base (chimie, lubrifiants, asphalte) ainsi que dans l'agriculture, les cosmétiques ou encore l'industrie textile.
2030 - ou plus tard ?
Dans ce contexte, les séquelles de la pandémie de Corona se font toutefois sentir, écrit par exemple l'Agence internationale de l'énergie (AIE ) dans son rapport 2023 : "Bien que la demande en combustibles fossiles ait été forte ces dernières années, il y a des signes de changement de direction". Les raisons en sont la transformation des systèmes d'énergie et de chauffage et l'électrification de la mobilité.
Le changement prend toutefois du temps. L'AIE estime que le pic de la demande sera atteint en 2030. Une étude américaine, par exemple, contredit ce point de vue en estimant que le "pic pétrolier" aura lieu après 2030, écrit Transport Topics, car les véhicules électriques se vendent actuellement moins bien que prévu.
Quoi qu'il en soit, nous n'aurons pas assez de pétrole trop vite.