L'outil SNS révisé permet un calcul précis du prix de revient des véhicules utilitaires, incluant désormais quatre types de véhicules électriques et des tarifs RPLP actualisés.
Rapport sur le transfert 2021 : renforcer le Rail au lieu d'affaiblir la route !
La politique de transfert est heureusement sur la bonne voie, comme le montre clairement le bilan des deux dernières années publié aujourd'hui par la Conseillère fédérale. Pour continuer à progresser, seul un renforcement ciblé du Trafic ferroviaire de marchandises peut aider. L'Association suisse des transports routiers. Association suisse des transports routiers (ASTAG) ne voit donc aucune raison d'imposer à nouveau des taxes plus élevées et d'autres mesures coercitives à l'Industrie du transport routier, qui revêt une importance systémique.
L'Association suisse des transports routiers (ASTAG) se réjouit des progrès réalisés par la Politique de transfert au cours des deux dernières années. Une fois de plus, il a été possible de réduire le nombre de trajets effectués par des Poids lourds dans le Trafic de transit transalpin de frontière à frontière. La part de marché du Trafic ferroviaire de marchandises n'a jamais été aussi élevée, comme le montre le dernier Rapport sur le transfert du trafic publié par la Conseillère fédérale. Les fonds RPLP du transport routier de marchandises, qui reviennent chaque année à 1,6 milliard de francs, en sont une raison décisive. C'est le seul moyen de financer l'infrastructure ferroviaire et de la maintenir à un niveau performant. De plus, des entreprises de transport suisses de renom - toutes membres de l'ASTAG - participent financièrement et stratégiquement à CFF Cargo. "Notre branche contribue en permanence et de manière essentielle au succès de la Politique de transfert", déclare Thierry Burkart, président central de l'ASTAG : "Nous y contribuerons volontiers à l'avenir également !"
Il est toutefois impératif de recentrer clairement la stratégie actuelle. Pour obtenir de nouveaux succès dans la Politique de transfert, il faut améliorer la qualité, c'est-à-dire la disponibilité, la rapidité et la ponctualité du transport ferroviaire de marchandises. Il s'agit de renforcer le Rail - plutôt que d'affaiblir la route. Pour l'ASTAG, il n'y a donc aucune raison de taxer encore plus le transport routier avec de nouvelles taxes et mesures contraignantes :
- Lors du Développement ultérieur de la RPLP, tel qu'il est mentionné dans le Rapport sur le transfert, la sécurité juridique et celle des investissements doivent être garanties à long terme et de manière prévisible. L'ASTAG collabore volontiers à des solutions constructives. Elle rejette toutefois expressément un changement complet de système, des normes EURO aux valeurs cibles de CO2. Cela réduirait d'un coup à néant les investissements pour la modernisation de la flotte qui ont été réalisés en continu depuis 2001.
- Grâce à une formation exigeante et à une formation continue obligatoire régulière des chauffeurs professionnels, à des dispositions légales claires (temps de conduite et de repos, arrimage du chargement, etc.) et à une densité de contrôle élevée, la sécurité dans le transport routier est très élevée. Une interdiction partielle des transports de marchandises dangereuses au Simplon n'a donc aucun sens. Au lieu de cela, l'ASTAG s'engage intensivement, avec le canton du Valais et l'industrie du chargement, en faveur d'un engagement volontaire, comme le propose la Conseillère fédérale.
- Le mandat de transfert selon la Constitution est explicitement limité au "Trafic de transit transalpin de frontière à frontière". Une extension au trafic intérieur de marchandises à l'intérieur de la Suisse, comme le demandent de plus en plus fortement certains milieux, et en particulier des prescriptions de répartition modale, c'est-à-dire des objectifs quantitatifs concernant les parts de concurrence de la route et du Rail, ne sont pas acceptables. Il manque pour cela toute base juridique au niveau constitutionnel.
Le transport routier est d'importance systémique. L'exemple de la Grande-Bretagne montre clairement que l'approvisionnement d'un pays en biens et en marchandises ainsi que l'élimination des déchets dépendent directement des véhicules utilitaires. Il n'y a pas d'alternative au transport de marchandises par la route, surtout pour la distribution fine. C'est pourquoi l'ASTAG continue de miser sur la Co-modalité, la collaboration à égalité de tous les modes de transport : "Pour chaque tâche spécifique, il faut le Rail et la Route", déclare Thierry Burkart : "La pensée idéologique obsolète de la concurrence doit être dépassée - au profit d'une logistique performante, sûre et respectueuse de l'environnement et du climat dans une perspective globale !"