Selon une étude, une grande partie des microplastiques présents dans l'Environnement provient des pneus. La Confédération propose différentes mesures pour les réduire.
Chaque personne produit 2,5 kilogrammes d'usure de pneus par an en Suisse. Selon un rapport de la Conseillère fédérale, c'est presque deux fois plus qu'en comparaison internationale. La plupart du temps, l'usure des pneus se retrouve sur le sol ou dans l'eau, ce qui peut avoir des répercussions négatives sur la faune et la flore - et finalement aussi sur l'homme par le biais de l'alimentation.
Pourtant, beaucoup de choses ne sont pas claires. C'est pourquoi la Confédération souhaite combler les lacunes existantes en matière de connaissances. D'ici là, deux autres choses peuvent toutefois être faites : Réduire l'abrasion des pneus et optimiser la rétention de l'abrasion des pneus. Pour la réduction, la Confédération espère que la norme Euro 7 envisagée prévoira des prescriptions en matière d'usure des pneus ainsi qu'une obligation de déclaration. En outre, les systèmes de retenue de l'abrasion sur les véhicules doivent être encouragés.
Mais il est plus efficace de réduire le trafic en général : "Cela passe notamment par le déplacement du transport routier de marchandises sur le Rail ainsi que par la promotion des transports publics et de la mobilité douce. Les mesures de la Stratégie Fluidité du trafic de l'Office fédéral des transports conduisent à une amélioration de la fluidité du trafic sur la Route nationale et contribuent ainsi à une réduction de l'usure des pneus".
