Un entraînement électrique se compose d'un élément fixe (stator) et d'un élément mobile (rotor). Ils sont constitués de nombreuses matières premières différentes - mais la manière de les recycler n'est pas tout à fait claire.
Lorsqu'une bouteille en verre est vide, elle est triée en fonction de sa couleur, transportée vers une entreprise de traitement, nettoyée, fondue et reconditionnée de manière à pouvoir être réutilisée. L'économie circulaire, tout simplement. Ce système a été mis en place et perfectionné au fil des ans.
Les véhicules à moteur électrique n'existent pas depuis aussi longtemps - du moins pas en si grand nombre. Bien que les premiers modèles aient probablement déjà été retirés de la circulation, toutes les pièces importantes pour la propulsion ne sont pas encore recyclées - par exemple la batterie et le lithium qu'elle contient.
Mais qu'en est-il du moteur lui-même ? Il est en effet composé de nombreuses substances, dont des terres rares ? Des stratégies de recyclage adéquates font encore défaut. L'Institut Fraunhofer pour les techniques de production et l'automatisation IPA s'attaque précisément à ce problème, comme il ressort d'un communiqué. Des méthodes telles que la réutilisation (Reuse), la réparation (Repair), le reconditionnement (Remanufacturing) et le recyclage des matériaux par traitement manuel puis mécanique sont à l'étude.
Objectif des travaux de recherche : "Avec ces stratégies, on a besoin de moins de matières premières comme les terres rares, le cuivre et autres. Tout au plus, on en a encore besoin pour les pièces de rechange", explique Grosse Erdmann de l'IPA Fraunhofer, citée dans la lettre. Mais ce n'est pas tout : les résultats de cette recherche doivent être utilisés pour la construction de moteurs, afin que ceux-ci puissent être plus facilement démontés.
