En collaboration avec le partenaire de coopération, l'Association suisse des transports routiers ASTAG, DEAR Foundation-Solidarité Suisse a développé un programme de formation afin de permettre aux…
Le piège des coûts de la Durabilité ?
La durabilité est chère, pensent certains. Chez les détaillants, les produits bio sont finalement plus chers que leurs équivalents conventionnels. Mais lorsqu'il s'agit de véhicules électriques, les analystes sont désormais convaincus du contraire - sauf que cela ne se voit pas encore sur les étiquettes de prix.
"Les prix des batteries en Chine sont en chute libre et l'impact sur le marché automobile mondial commence tout juste à se faire sentir". C'est ce qu'écrit Bloomberg, un média international spécialisé dans l'économie. Pourquoi ? Parce que les batteries au lithium-phosphate de fer, ou LFP, sont devenues beaucoup moins chères à produire. Les raisons de cette réduction des coûts sont simples :
- Les prix des matières premières ont baissé.
- La demande de véhicules électriques a diminué pour différentes raisons, mais pas la production de batteries. Il y a donc une surcapacité.
- Pour se débarrasser des batteries produites, les marges sont réduites au minimum - et doivent rester basses à long terme.
C'est pourquoi Bloomberg écrit que "la technologie permettant de décarboniser la majeure partie du Trafic routier dans le monde est déjà disponible, et pas seulement dans un scénario futur". Et : "Il faudra un certain temps avant que ces prix ne se concrétisent pleinement en dehors de la Chine, mais c'est déjà le cas dans une certaine mesure. Aujourd'hui déjà, les prix des batteries pour les différentes applications se rapprochent".
Des progrès qui réduisent les émissions
Les progrès technologiques entraînent d'autres réductions de coûts. Ainsi, l'EPFZ a récemment fait état d'une batterie capable d'absorber davantage d'énergie, mais qui nécessiterait du fluor. On a maintenant pu montrer que cette proportion pouvait être massivement réduite grâce à un procédé de production optimisé.
Mais ce n'est pas seulement la batterie elle-même qui peut contribuer à économiser du CO2, mais aussi la production de l'acier des véhicules. Ainsi, "Transport & Environment" a calculé que le passage de la production européenne d'acier pour véhicules à l'hydrogène issu d'énergies renouvelables n'entraînerait qu'un surcoût minime, à savoir 57 euros par véhicule. Mais en même temps, cela permettrait d'économiser du CO2, ce qui équivaut aux émissions de 3,5 millions de véhicules.
Et d'où viendrait l'électricité pour tous ces véhicules ? Tout simplement de la prise de courant ? Oui, si l'on ne construisait que ceux qui sont vraiment nécessaires. Bien que l'UE ait stipulé dans un règlement datant de 2023 qu'il devrait y avoir 2000 stations de recharge pour les Poids lourds dans toute l'Europe, 1000 suffiraient, selon une étude de l'Institut Fraunhofer et d'Amazon, pour couvrir 91 pour cent du Transport longue distance. Mais seulement s'il s'agissait de stations de recharge rapide.
Réduire les coûts et faire quelque chose pour l'environnement - le marché montre que c'est possible.
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