L'Intelligence artificielle (IA) est sur toutes les lèvres. Mais l'Internet des objets (IoT) est presque oublié. Il existe pourtant des domaines qui fonctionneront en combinaison, comme le transport routier.
Si l'on parle d'"IA", beaucoup ont une image en tête grâce à des modèles comme ChatGPT. Si l'on parle d'"IoT", c'est déjà plus difficile. Pourtant, avant les troubles de Corona, il semblait être "the next big thing". Mais à cause de l'IA, l'IoT est tombé dans l'oubli - du moins dans la mémoire collective.
Les cracks de l'ère informatique ont maintenu l'IdO au centre de l'attention. La conférence IoT de l'Asut, l'association des télécommunications, a permis de comprendre pourquoi : parce qu'à l'avenir, on assistera à une fusion des deux approches, c'est-à-dire à une sorte d'"IoT".
Un exemple, que les personnes présentes à la conférence du 11 avril 2024 au Kursaal ont également entendu, illustre bien ce propos : Ce qu'un être humain peut faire en 20 à 30 heures nécessite une quantité énorme de données pour la conduite autonome. Or, si les données des véhicules peuvent être injectées dans un système, il faudra certes encore beaucoup de données, mais l'effort sera mieux réparti et les résultats seront disponibles plus rapidement et avec une meilleure qualité.
Une approche technologique possible pour cela serait la 5G. Mais il faudra encore attendre longtemps avant d'en arriver à la conduite autonome. Une étape intermédiaire devrait déjà circuler sur les routes de Schaffhouse d'ici un an environ : un véhicule piloté par téléopération.
Une personne devant l'ordinateur intervient dans le système lorsque cela est nécessaire. Einride, par exemple, montre aujourd'hui que cela serait également possible dans le transport routier : le Poids lourds, en tant qu'IA en mouvement, est surveillé de l'extérieur - jusqu'à ce que la surveillance devienne superflue.
