La plupart des gens connaissent trop peu leur véhicule pour pouvoir effectuer eux-mêmes les réparations. Les personnes dans un garage, en revanche, le savent. Mais pour combien de temps encore, à mesure que les véhicules deviennent plus technologiques ? La "Journée des garagistes" a fourni des informations à ce sujet.
Depuis le Kursaal de Berne, on a une vue sur toute la vieille ville. On voit aussi le Président de la Confédération, là où sont prises des décisions qu'on ne doit pas forcément comprendre, mais qui sont ainsi. C'est en ces termes que la Conseillère fédérale Albert Rösti s'est adressée aux quelque 1000 personnes présentes à la "Journée des garagistes" de l'UPSA, le 16 janvier 2024.
Il faisait ainsi référence à une éventuelle réforme de l'impôt sur les huiles minérales. Il y aura également beaucoup à faire au niveau politique, par exemple dans le domaine du développement de l'infrastructure ou de la conduite autonome. Mais ensemble, nous trouverons une bonne voie, ce qui permettra à la voiture de continuer à occuper une place importante : "Je suis donc confiant dans l'avenir en ce qui concerne la Plate-forme de camion autonome", a conclu la Conseillère fédérale Rösti.
Des paroles qui ont été accueillies avec bienveillance par les personnes présentes. Enfin, l'automobile est l'artère vitale de la liberté : "C'est un fait", a déclaré le président de l'UPSA Thomas Hutter. Mais pour que cette artère vitale ne s'obstrue pas, la Branche doit s'adapter au marché et rester innovante. Helena Wisbert, de la Haute école de sciences appliquées Ostfalia, a expliqué ce que cela signifie.
Les tendances de la branche "électrification" et "connectivité et conduite autonome" montrent par exemple dans quelle direction on peut aller : les constructeurs chinois ne marqueront pas de leur empreinte le paysage routier suisse, mais ils y contribueront. Dès que la conduite autonome sera là, les gens auront soudain le temps de consommer des contenus médiatiques.
Mais justement : Les garagistes ont encore de l'avenir, selon la Conseillère fédérale Rösti, ils peuvent être confiants. Notamment parce que la capacité d'innovation de la Suisse est si élevée, a expliqué Anja Schulze de l'Université de Zurich. De nombreuses entreprises suisses font partie de l'industrie automobile en tant que sous-traitants et c'est justement grâce à leur savoir-faire et à leur esprit d'innovation qu'elles peuvent se maintenir sur un marché très disputé. Ou comme elle l'a formulé : "L'innovation est ce qui permet de survivre".
Il faut comprendre cela - et toutes les personnes présentes l'ont sans doute compris.
