L'outil SNS révisé permet un calcul précis du prix de revient des véhicules utilitaires, incluant désormais quatre types de véhicules électriques et des tarifs RPLP actualisés.
Mauvaise approche pour résoudre la problématique des embouteillages
Dans sa réponse à la consultation sur le rapport conceptuel Mobility Pricing, l'Association suisse des transports routiers (ASTAG) se prononce en faveur d'un changement de système. Association suisse des transports routiers (ASTAG) se prononce contre une modification fondamentale du système de financement des transports. Le Mobility Pricing n'est pas la bonne approche pour résoudre la problématique des embouteillages en constante augmentation sur les routes suisses.
Dans sa réponse à la consultation sur le rapport conceptuel Mobility Pricing, l'Association suisse des transports routiers (ASTAG) se prononce en faveur d'un changement de système. Association suisse des transports routiers (ASTAG) se prononce contre une modification fondamentale du système de financement des transports. Le Mobility Pricing n'est pas la bonne approche pour résoudre la problématique des embouteillages en constante augmentation sur les routes suisses. Il faut au contraire accélérer la modernisation urgente du réseau routier, y compris l'élimination des goulets d'étranglement. Les essais pilotes de péage routier sont catégoriquement rejetés.
L'Association suisse des transports routiers (ASTAG) salue les efforts déployés par la Conseillère fédérale pour s'attaquer activement aux problèmes croissants de capacité sur la route et le rail. L'introduction de nouvelles taxes liées au kilométrage, y compris le renchérissement de l'utilisation de l'infrastructure aux heures de pointe, telle qu'elle est proposée dans la consultation en cours sur le rapport conceptuel Mobility Pricing, va toutefois dans la mauvaise direction. A l'heure actuelle, il n'est pas indiqué de modifier fondamentalement les mécanismes de financement des transports. Tout d'abord, après le financement du rail (FAIF), il faut enfin assurer le financement des routes à long terme avec le nouveau fonds routier et d'agglomération prévu (FORTA) ou l'initiative "vache à lait".
Des prix de transport plus élevés sans aucun effet
Mais surtout, la tarification de la mobilité ne peut en principe absolument pas contribuer à désamorcer les goulets d'étranglement. En raison des délais fixes dans le monde du travail, de l'enseignement, des loisirs et des événements culturels et sociaux, les usagers des transports sont très souvent contraints de se déplacer aux heures de pointe. L'Industrie du transport, en particulier, est liée à des plages horaires étroitement définies. Dans le cadre d'une économie fonctionnant "juste à temps", les marchandises doivent être livrées et enlevées le matin et le soir à l'heure, voire à la minute près. Selon l'ASTAG, il est donc impossible de lisser les pics de demande avec des prix plus élevés. Même avec la tarification de la mobilité, il continuera d'y avoir régulièrement des surcharges de capacité. "Des problèmes concrets de l'économie sont tentés d'être résolus par des concepts étrangers à la pratique, issus de la tour d'ivoire de la science", déclare le président central Adrian Amstutz : "La tarification de la mobilité est un exercice académique inutile !"
Plus de capacités - moins d'embouteillages
Dans le domaine du Trafic routier, la seule mesure qui contribue efficacement à la réduction de la pollution chronique par la poussière est l'augmentation globale et rapide des capacités. Une politique responsable doit donc se concentrer davantage sur le développement de l'infrastructure routière en fonction des besoins. Dans toutes les régions du pays, il est urgent de moderniser en profondeur aussi bien le réseau des routes nationales que celui des routes secondaires. Cela implique l'élimination des goulets d'étranglement à un rythme accéléré, l'achèvement du réseau des routes nationales déjà décidé ainsi que l'intégration de nouveaux éléments de réseau (arrêté sur le réseau). D'autre part, il faut également garantir la fonctionnalité de l'infrastructure routière existante (exploitation, entretien, assainissement). C'est la seule façon d'éviter à long terme un effondrement du trafic. "Il est impératif d'agir rapidement", exige Adrian Amstutz : "La tarification de la mobilité ne doit pas être une excuse pour continuer à retarder le développement de l'infrastructure routière !"
Pour l'ASTAG, il est totalement exclu de procéder à des essais pilotes de péage routier. Les éventuels projets qui conduisent à une nouvelle charge unilatérale du trafic routier sont clairement rejetés.