Une vision globale de l'industrie suisse du chargement sans la perspective du transport routier n'est pas possible. C'est pourquoi le président central de l'ASTAG, Thierry Burkart, et le directeur de l'ASTAG, Reto Jaussi, sont montés sur la scène du "Swiss Shippers' Forum", qui a duré deux jours.
Une vision globale de l'industrie suisse du chargement sans la perspective du transport routier n'est pas possible. C'est pourquoi le président central de l'ASTAG, Thierry Burkart, et le directeur de l'ASTAG, Reto Jaussi, sont montés sur la scène du "Swiss Shippers' Forum", qui s'est tenu sur deux jours.
L'industrie du chargement est confrontée à plusieurs défis. Lesquels, comment les aborder et à quoi pourrait ressembler l'avenir - tous ces sujets ont été abordés les 27 et 28 avril 2023 lors du Swiss Shippers' Forum à Interlaken. Sous le slogan "Making the new normal your normal : Towards the future - smart, seamless and green supply chain", l'état actuel et les potentiels du transport de marchandises ont été présentés.
A cette occasion, l'ASTAG, avec son président central Thierry Burkart et son directeur Reto Jaussi, a présenté le point de vue de l'Industrie du transport routier locale. Thierry Burkart a notamment mis en évidence le fait que le transport routier joue un rôle de pionnier dans le domaine de la protection de l'environnement, malgré des conditions difficiles et sans aucun soutien - même si cela n'est guère perçu par la politique et le peuple. "Sans les développements ultérieurs des véhicules ou des flottes ainsi que des planifications d'itinéraire et de la sensibilisation du personnel roulant, il ne serait pas possible de stabiliser les émissions de CO2 dans le Trafic lourd malgré l'augmentation des prestations de transport", a déclaré Burkart dans son discours.
Car les exigences sont immenses : flexibilité, fiabilité, livraisons "same-day". Le transport routier peut garantir tout cela, a déclaré Reto Jaussi. Selon les Statistiques, plus de 80 pour cent du transport intérieur de marchandises est donc assuré par le transport routier, camionnettes non comprises. Il s'agit donc de garantir une interaction entre les modes de transport idéaux "et d'harmoniser les points forts des différents modes de transport afin de répondre à la demande de prestations de transport et aux exigences des clients à l'avenir également. Pour cela, il faut une vue d'ensemble ou un concept global", explique Jaussi.
Les exigences ne vont pas diminuer à l'avenir, car la thématique du climat devient de plus en plus importante. Sans un financement de départ pour les véhicules à propulsion alternative - que ce soit dans le transport de marchandises ou de voyageurs, dans les transports privés ou publics - une réduction rapide et significative des émissions de CO2 ne semble guère réaliste. Mais sans sécurité d'approvisionnement en énergie, même un financement de départ ne sert à rien. Selon Thierry Burkart, "il est nécessaire d'impliquer tous les acteurs du marché, toutes les technologies et une concurrence neutre. C'est la seule façon de continuer à garantir un approvisionnement et une élimination performants ainsi que, de manière générale, la mobilité en Suisse". Quelque chose qui a fait la grandeur et l'attrait de la Suisse - et qui doit rester le cas à l'avenir.
